Bienvenue dans le Ventre des Femmes : Une Plongée au Cœur de l’Épanouissement Féminin

Chers auditeurs et lecteurs, bienvenue dans le podcast Dans le ventre des femmes, le chemin de la douleur à la douceur. Je suis Amélie Dumont, votre naturopathe et doula. Aujourd’hui, je suis absolument ravie de vous retrouver pour un partage de cœur à cœur, d’être à être, d’utérus à utérus. Mon objectif est de vous offrir des récits inspirants, des outils concrets et des histoires de femmes qui, je l’espère, feront germer en vous de nouvelles manières d’être, de penser et de prendre soin de vous.
Pour ce nouvel épisode, j’ai l’immense joie de recevoir une femme extraordinaire avec qui je chemine vraiment côte à côte depuis quelques années : Diane Jannin. Doula et sophrologue, elle accompagne les femmes depuis 2018, les aidant à se reconnecter à leur féminité, à leurs parts blessées, à leur féminin sauvage et sacré. Préparez-vous à plonger au cœur d’un parcours inspirant, jalonné de révélations, de voyages initiatiques et de puissants rituels.

 

Ce qui suit est l’article de blog associé à l’épisode :

L’article de blog est un résumé et ne reprends pas toutes les pépites citées dans celui-ci. Je te conseille donc vraiment d’aller l’écouter si l’article a piqué ta curiosité !

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Diane QuantikDoula - Amélie Dumont - Doula - Naturopathe - Grossesse

Des Racines Matriarcales à la Reconnaissance de Soi : Le Chemin Initiatique de Diane

Ce qui a amené Diane à explorer si profondément le sujet de la femme et de son propre être, c’est une histoire qui remonte à loin. Elle vient d’une famille de six enfants, avec cinq filles et un garçon, sans figure paternelle stable. Diane décrit cela comme une famille matriarcale où les femmes ont toujours pris leur place, l’ont gardée et se sont relevées encore plus fortes après avoir été écrasées. Très tôt, son existence fut vouée au bien-être des enfants. Elle a exploré les rouages du cerveau de l’enfant, la gestion des émotions, le développement corporel et les besoins des enfants, y compris ceux atteints d’autisme ou de polyhandicap.
Ce « maternage » était si ancré qu’elle maternisait tout son entourage, des plus jeunes aux plus âgés, et son désir d’être mère était sa mission de vie depuis l’âge de 9 ans, son « plus beau et plus grand rêve ».
Pourtant, malgré ce dévouement, Diane ne se sentait pas bien. Un décès tragique l’a poussée à « toucher le fond ». Elle a alors réalisé que la souffrance ne vient pas de l’événement lui-même, mais de notre perception et de nos ressources internes, de cette « deuxième flèche » que l’on s’inflige soi-même. Ce déclic l’a menée au Sénégal, un voyage d’un mois où elle a découvert la sérénité et la paix intérieure, se sentant « apaisée » pour la première fois à 22 ans et demi. Ce fut une révélation : « prendre soin de soi, c’était juste là à portée de main ». Elle a continué son cheminement en Inde et au Népal pendant trois mois, travaillant dans des associations pour les femmes en difficulté et les enfants des rues, tout en explorant d’autres regards sur la femme et le monde.

Le Déclic de la Naissance : De la Maternité à la Matrice Féminine

Une étape cruciale de son parcours fut la découverte des récits d’épisiotomie et des violences obstétricales. Alors qu’elle s’était toujours concentrée sur le bien-être de l’enfant – son portage physique et psychique, la nourriture affective, l’allaitement – elle réalisa soudain l’importance de la mère dans l’équation de la naissance. Comment la mère est-elle accompagnée ? Comment vit-elle cette expérience ? Comment en renaît-elle ? Ce « portail incroyable » l’a poussée à investiguer tout ce qui touche à la femme : son cycle, ses hormones, l’adolescence, la ménopause, et même la mort.

C’est à ce moment qu’elle a décidé de tout laisser, de déménager en forêt, de s’aligner et de se reconnecter profondément à sa matrice et à son cycle. Elle s’est plongée dans la pratique de rituels pour réembrasser sa « part de jeune fille muselée » – elle qui avait été adulte très tôt, laissant le jeu derrière elle dès 7 ou 8 ans. Elle s’est reconnectée aux éléments – le feu, l’eau, la terre – et à son corps de femme, à sa sexualité, au plaisir. Elle a appris à rayonner, à prendre conscience de sa perfection et de sa capacité à créer, réalisant qu’il n’y a « aucune fatalité » et qu’elle est « magique« . Ces pratiques l’ont également aidée à « porter sa voix« , elle qui avait tendance à se faire « petite, discrète » malgré un style affirmé. Elle a embrassé sa vulnérabilité, comprenant que les émotions fortes comme la tristesse ou la colère sont souvent liées au cycle hormonal, et non à une « folie » ou une « dépression ».

L’Appel de la Doula Quantique : Un Cheminement au Fil des Lunes

Après la naissance de sa première fille, Diane a décidé de se former en tant que doula post-natale. Mais la véritable révélation fut l’école Quantique Doula, qu’elle intégra fin 2020, alors qu’elle était enceinte de sa deuxième fille. Ce fut un voyage « absolument fascinant », porté par une puissante sororité et des enseignements venant « de partout dans le monde, de l’invisible, du visible ». Sur dix « lunes » de formation, les trois premières étaient dédiées à une profonde reconnexion à soi-même : à sa matrice, à ses lignées, à son cycle, à sa sexualité avec l’autre.

Ce processus lui a permis de « retourner au creux d’elle-même » et de se recentrer en tant que femme, au-delà de son rôle de maman. Cette formation a préparé Diane à accompagner les personnes dans diverses situations, y compris les cérémonies de deuil périnatal, d’avortement, et les femmes en cercles sur des thématiques liées à leur matrice et leur cycle intérieur. Aujourd’hui, Diane se dégage du temps pour accompagner d’autres familles dans leurs projets de grossesse et de naissance, souvent à domicile, et aussi en post-natal. Son objectif ultime est d’aider les femmes et les parents à trouver leur force, leur puissance et la confiance en leur potentiel inné. Elle les encourage à devenir conscients de leur sagesse, de leur capacité à créer et à libérer les blocages transgénérationnels ou les peurs de la société pour une vie plus harmonieuse et alignée.

 

 Le Long Chemin de la Maternité Consciente : Deuil, Confiance et Renouvellement

 

Le cheminement de Diane vers la maternité ne fut pas un long fleuve tranquille. Pendant sept ans, à travers deux relations significatives, le projet d’enfant ne se concrétisait pas. Elle refusait d’avoir un enfant comme une « béquille » pour son couple ou son propre bonheur, désirant devenir mère de manière « consciente ». Elle attendait le moment où elle se sentirait « épanouie » et « heureuse pour de vrai ». Chaque cycle sans grossesse était une « blessure immense », un « deuil » à reconstruire, la confrontant à la douloureuse pensée de ne « jamais être mère de sa vie ». Pourtant, elle continuait ses rituels, ses méditations, ses invocations, appelant cet enfant tout en acceptant que « tout est juste ».

Lors d’un voyage en Amérique latine, Diane a pris une décision radicale : dire « non » à son compagnon pour se respecter et vivre enfin pour elle-même, sans avoir à « materner, accompagner, soutenir, écouter » qui que ce soit d’autre. Seule en Colombie, elle s’est sentie « belle », bien que confrontée au regard des hommes et aux dangers de la jungle. C’était un test pour son intuition face à son mental, qui, nourri par les peurs ancestrales, la mettait en garde. Pourtant, elle a osé dire « non », « enlève tes mains », « tu me respectes », même dans des situations isolées et potentiellement dangereuses. Ces expériences, loin de la briser, l’ont réconciliée avec l’homme et renforcé sa confiance en elle et en la vie.

C’est en Amazonie équatorienne, le jour de ses 27 ans, qu’elle a rencontré l’amour, un « grand masculin » qui voyait en elle une déesse. Malgré son intuition qui lui disait de fuir, elle a choisi de rester et d’explorer cette relation, traversant un autre « grand, grand parcours initiatique ». Quelques mois plus tard, en Bolivie, un « bébé cadeau, bébé surprise » est arrivé. Un mois avant de tomber enceinte, son cycle menstruel s’est « recalé sur la pleine lune », un alignement qu’elle a trouvé « tellement magique ». Ce fut un « tremblement de terre », remettant en question tous ses schémas familiaux et sa relation à l’homme. La grossesse fut un « gros, gros nettoyage », car l’utérus de la femme stocke « tout ce qui se passe autour d’elle », y compris les traumas des lignées ancestrales. Son objectif : « permettre à son enfant d’avoir une vie plutôt légère », moins chargée des blessures passées.

 

 

 

Les Cercles de Femmes : Des Espaces Sacrés de Guérison et d’Épanouissement

 

Les cercles de femmes sont une part essentielle de l’accompagnement de Diane, des espaces où elle se sent « épanouie » et qui sont « bénéfiques à plein de femmes ». Elle les conçoit de manière « hyper réfléchie, construite et structurée », inspirée de son travail auprès d’enfants autistes. Cette structure offre un espace sécurisé où chaque femme peut déposer ses doutes, ses peurs et ses blessures. Chaque cercle est un fil conducteur, une invitation à la reconnexion douce avec soi, son corps et les femmes présentes, en appelant les présences invisibles et les éléments. Diane veille à ce que ces moments célèbrent la vie et la cyclicité, en lien avec les énergies du moment, comme le printemps, l’été, l’automne et l’hiver. Elle intègre des rituels individuels et de groupe, des relaxations, des libérations émotionnelles, des respirations, de l’art-thérapie et du chant. Tous calibrés sur l’énergie saisonnière et le cycle intérieur de la femme.

Son souhait le plus cher est de ramener chaque femme à l’intérieur d’elle-même, « là où se siège son essence, son énergie fondatrice ». L’objectif est de cultiver l’amour de sa yoni, de son corps, de réaliser sa nature divine et parfaite. Elle encourage à embrasser la vulnérabilité, la force, la joie et la douleur, à crier ou à se taire, à rayonner ou à se cacher, mais toujours en conscience. Pour les futures mères, les cercles de maternité visent à reconnecter la femme enceinte à sa matrice, à cet utérus, cette « grotte » qui nourrit son bébé. L’idée est d’enfanter de manière « consciente, confiante et dans toute sa puissance », en se sentant « suffisamment puissante pour n’avoir besoin de personne ».

Diane insiste sur le retour à quelque chose de « très primitif, très archaïque », une reconnexion à la base, à la racine. Dans ces espaces, les femmes peuvent s’apporter « douceur, amour, beauté », pleurer, crier, et se sentir soutenues par d’autres « fleurs des champs », toutes égales et somptueuses dans leur individualité. C’est un lieu où des femmes qui « osaient à peine parler » ou pour qui la nudité était « hors de question » se transforment, rayonnent, chantent et dansent nues, reconnaissant la « magie » de leur corps et de leur cycle. Elles réalisent qu’elles ne sont pas « folles ou dépressives », mais simplement des femmes cycliques.

 

 

 

La Puissance des Rituels : Recréer de Nouvelles Empreintes

 

La médecine des rituels est puissante. Elle permet de créer de « nouvelles empreintes » plus douces et lumineuses face aux traumas, aux deuils ou aux naissances difficiles. Diane a accompagné des femmes dans le deuil périnatal, transformant une expérience douloureuse en une cérémonie consciente, remplie de « magie, de beau, d’amour ». L’idée est de ne pas oublier la douleur, mais de la transformer et de l’honorer, de se réapproprier l’expérience.

Pour les naissances, elle encourage la création de rituels d’accueil pour les bébés, utilisant l’eau de lune, des fleurs, des bougies, pour honorer la « renaissance de l’enfant » et créer des premières empreintes « majestueuses« . Brûler des peurs avec le feu, se séparer de relations toxiques, tout est possible : « tout est là à portée de main » et « absolument infini ». Diane s’inspire de rituels existants de différentes cultures, mais elle invite aussi les femmes à créer leurs propres rituels, à se sentir « outillées » et « souveraines ».

L’Héritage Transgénérationnel et la Vision d’une Doula Éclairée

Le parcours personnel de Diane, notamment le poids des traumas et des schémas de sa propre lignée, teinte profondément sa manière d’accompagner. Elle met un point d’honneur à aider les femmes à se reconnecter à leurs lignées maternelles et paternelles, à « remercier » et « honorer » les enseignements reçus, tout en identifiant ce qu’elles veulent laisser derrière elles. Ce travail psychogénéalogique est « hyper impactant » chez toutes les femmes qu’elle rencontre, car la transmission des mères aux filles, notamment autour des menstruations, est un exemple criant de ces schémas.

Ayant elle-même expérimenté la puissance des rituels – danser nue sous la pluie, contempler une cascade – Diane a ressenti un besoin profond de transmettre cette « bouffée d’oxygène » à d’autres femmes. Elle a découvert l’incroyable ressemblance entre les femmes, leur capacité à s’animer « simplement en s’allongeant dans la forêt » ou en « embrassant un arbre ». Son vécu, ses voyages en Inde, au Chili, en Bolivie, l’ont nourrie d’enseignements wiccans, hindouistes, chamaniques et de la sagesse des cultures amérindiennes, très connectées à la terre et aux astres.

Ces expériences, vécues « dans la joie, dans la douleur, dans la richesse, dans la pauvreté », sont aujourd’hui des outils ancrés dans son quotidien et qu’elle transmet dans ses ateliers et à ses propres filles. Le chant, les mantras, la connexion aux éléments : tout concourt à l’épanouissement, l’apaisement et l’harmonie. Elle insiste sur le respect des cultures d’origine, s’inspirant sans « piller », mais en créant aussi quelque chose de nouveau, faisant vivre cette « énergie créatrice ». L’impact de ces transmissions est palpable : des mères partagent les mantras appris en cercle avec leurs enfants, créant une « toile d’amour, de lumière, de guérison » infinie.

Une mission claire 

La mission de Diane est claire : accompagner les familles, les femmes, les parents, à trouver en eux « cette force, cette puissance et la confiance en leur potentiel ». Elle souhaite qu’ils soient « conscients de toute leur sagesse et de leur capacité à créer, à enfanter, à accompagner ». L’objectif est de libérer ce qui doit l’être, d’embrasser toutes les parties de soi pour mener une vie « harmonieuse, alignée avec leurs vraies valeurs », sans être parasitée par le transgénérationnel ou la peur de l’autre. L’ épanouissement féminin par les rituels et la sororité est au cœur de son approche, permettant à chacune de retrouver sa souveraineté, sa part divine, peu importe son âge ou son parcours.

Pour Diane, la magie est partout : dans un brin d’herbe, une fourmi, une fleur. Elle invite à revenir à l’instant présent, à l’infiniment petit et grand, pour percevoir la « pure présence de la magie, de l’existence ». Chaque être, qu’il soit humain, insecte ou arbre, est sacré et parfait. Remettre du sens, ralentir et se reconnecter à son enfant intérieur sont des étapes essentielles. Un rituel, même court, a une « médecine qui a une influence partout, dans l’invisible, dans toutes les dimensions, sur tous les plans et sur différentes générations ».

 

Vos Prochaines Étapes : Des Pépites pour Votre Cheminement

 

 

Si le cheminement de Diane résonne en vous, elle partage généreusement des ressources pour vous inspirer.
Le livre « Rituel de Femmes : Pour s’épanouir au rythme des saisons » est une véritable « merveille », riche en enseignements et en sagesse, qui a beaucoup teinté sa pratique et la mienne. Un autre ouvrage qu’elle recommande chaudement est « Le Féminin Sauvage« , un livre absolument incroyable qui permet à la femme de se reconnecter à sa racine, sa matrice, et toutes les parties de son corps de femme, à travers des récits et des exercices simples mais puissants.

Diane est également très présente sur Instagram et Facebook, où elle partage son quotidien rythmé par les rituels qu’elle vit avec ses filles, depuis leur ventre, jusqu’à aujourd’hui. Elle aime partager ces moments de joie et de reliance et vous invite à consulter ses plateformes pour vous inspirer ou simplement échanger avec cette « femme multipotentielle, divine créatrice ». Que vous soyez en quête de sens, de libération ou d’épanouissement, son approche offre des outils concrets pour cheminer vers une vie plus alignée.

Pour retrouver diane :

Un Dernier Mot d’Amélie : Célébrons Notre Déesse Intérieure

Voilà, chères âmes, une plongée fascinante dans l’univers de Diane. Son parcours est une ode à la force féminine, à la résilience et au pouvoir de la reconnexion à soi et à nos racines. Elle incarne cette capacité à transformer la douleur en douceur, à embrasser chaque expérience pour grandir.

Un immense merci à Diane pour ce partage « grandiose », pour ouvrir « les portes de leur royaume » à tant de femmes, et pour la « toile d’amour, de lumière, de guérison » qu’elle tisse à travers ses accompagnements. Que cette conversation vous inspire à embrasser votre propre déesse intérieure et à explorer les rituels qui vous mèneront, vous aussi, de la douleur à la douceur. À très bientôt pour un nouveau partage dans Dans le ventre des femmes !

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